Domaine de Saint-Cricq


Vue aérienne du domaine (2006)

Repères historiques

Le 13 juillet 1735, Dame Catherine Depé, veuve Dumay, achète à J.-L. Hugon, avocat, demeurant rue du Loup à Bordeaux, un bourdieu à Bouliac, consistant en : "bâtiment pour le logement du maître et du bordier, fort vieux et menaçant ruine, chai, cuvier, jardin et vignes."

En 1792, Jeanne Dumay, épouse Saint-Cricq, vend le domaine à H. Bergouzat, négociant à Bordeaux, rue Sainte-Catherine. Le domaine est ainsi décrit : "maison de maître et de paysan, chay, cuvier, four, jardin, matte de rivière et vignes en un tenant. Meubles meublant et vaisseaux vinaires sont compris dans la vente." En 1824, il appartenait à A. Fourteau, puis en 1831, il est acheté par la famille Tranchet, qui le lègue à la fin du siècle à la famille Pradet. A ce moment, il est acheté par le grand-père du propriétaire actuel.

La matrice cadastrale des propriétés bâties de Bouliac, indique , pour 1875, deux constructions nouvelles : la maison du prix-faiteur, et le ponton pour la Compagnie Anonyme des Gondoles ; et une augmentation de construction qui fait passer la maison en "classe 2", sans doute le portail et la grille qui, selon le propriétaire actuel auraient coûté fort cher, et auraient obligé la famille Pradet à vendre le domaine.

Complément : Le domaine de Saint-Cricq, propriété Tranchet, a produit 35 tonneaux de vin rouge.

 

Le portail et la grille sur la route en bord de Garonne (1993)

Maison de maître et maison du prix-faiteur, côté sud (1993)

 

Détail de la façade est (1993)

Porte d'entrée et balcon de la façade ouest (1993)

 

Façade ouest, tournée vers la Garonne (1993)

Angle nord-est (1993)