La Poste

Le 3 juin 1894, le maire présente au Conseil les dépenses prévues pour l'aménagement du facteur-receveur, elles s'élèvent à 475,94 francs. Il rappelle que "la commune, mise en demeure d'opérer à bref délai, fut obligée de prendre à son compte tous les travaux d'aménagement indispensables dans l'unique local véritablement central qu'il fut possible de trouver à louer."

Le 4 décembre 1899, le maire donne lecture d'une lettre écrite par le facteur "pour demander à la commune quelles sont ses intentions au sujet du renouvellement du bail de la maison où se trouve la Poste. La propriétaire demande que la commune se charge des réparations que le facteur demande et réclame en outre un loyer de 200 francs au lieu de 190 francs." Le Conseil décide l'augmentation annuelle de 10 francs mais, pour les travaux demandés, remet sa décision à la session de mai pour permettre une visite des lieux par le maire.

Le 20 novembre 1908, le Conseil étudie le projet de la construction de l'Hôtel de la Poste. En effet, le bail de la Poste expire le 1er janvier 1909 et doit être renouvelé mais la propriétaire refuse de faire les réparations demandées par l'administration. Le maire fait remarquer qu'il y aurait avantage à faire construire un immeuble dans la vigne du presbytère. Ce projet est adopté à l'unanimité et le plan-devis sera sera présenté à la prochaine réunion du Conseil qui décide le renouvellement pour un an du bail actuel pour le bureau de la Poste et fixe à 100 francs la part contributive annuelle de la commune.

...et le téléphone arrive à Bouliac

Le 20 août 1899, le Conseil étudie le projet d'établissement d'un circuit téléphonique destiné à relier à La Souys-Floirac la commune de Bouliac et l'installation dans cette dernière d'une simple cabine publique. Le coût serait de 1400 francs. D' autre part, l'établissement à Bouliac d'un poste central permettant de relier un ou plusieurs abonnés conduirait à une dépense d' environ 200 francs. La commune doit faire un choix : 1400 francs ou 200 francs. La dépense de l'installation n'est pas à la charge de "la commune qui ne paiera que les intérêts de la somme avancée pendant un temps relativement court, car il en est du téléphone comme de toutes les choses commodes, on s'en sert, on s'en sert beaucoup."
La commune pourrait couvrir les dépenses engagées au moyen des taxes de communication échangées à partir de la commune de Bouliac, et le cas échéant, au moyen du montant des abonnements au réseau. Les taxes de communication seraient de 25 centimes par conversation à la cabine publique et de 50 francs d'abonnement annuel plus 25 centimes par communication pour le téléphone particulier.

Mais, la discussion tourne court ! En effet, MM Panchaud et Avensays "constatent que ce sont toujours les mêmes qui assistent aux séances, les membres présents, regrettant qu'un certain nombre de leurs collègues prennent si rarement part aux délibérations". La question du téléphone sera donc réexaminée à la session de novembre 1899.

Le 5 novembre 1899, le dossier du téléphone est à nouveau sur la table du Conseil. Mais, il faut emprunter la somme de 1400 francs à 4%, et la commune n'aura que les intérêts de cet emprunt à payer (soit 56 francs la première année). "Monsieur le Maire demande ensuite si quelqu'un des conseillers présents veut faire l'avance de la somme nécessaire dans les conditions précitées - intérêt annuel 4% et acceptation annuelle du montant des conversations venant en déduction de la somme due. Aucun de ces messieurs ne s'offrant, monsieur le Maire s'engage à faire l'avance aux conditions prévues."

Le 2 septembre 1900, le maire donne lecture d'une lettre du ministre des Colonies qui promet de faire son possible pour que l'installation téléphonique soit complétée sans aucun frais pour la commune.

Le 23 juin 1912, le Conseil décide de participer à l'établissement d'une cabine téléphonique avec poste central et tableau commutateur. Il s'engage donc à supporter la charge de la moitié des intérêts de l'avance complémentaire prévue et uniformément fixée à 500 francs.

 

Le 2 mars 1919, le Conseil prend connaissance de la demande d'établissement d'une ligne téléphonique reliée directement à Bordeaux émanant de MM. Devigne, Aymar, Hostein et .... qui désirent l'installation d'une cabine particulière. Le Conseil décide que les intéressés devront couvrir les frais d'installation.

Le repos dominical des PTT et la limitation du droit de grève

Le 7 mars 1920, le Conseil émet un voeu favorable à l'application du repos dominical aux employés des PTT de la commune "mais seulement le dimanche". !!!!!!!!!!!

 Mais, le 25 avril 1920, c'est une autre musique que joue le Conseil, il souhaite la suppression du droit de grève dans les services publics!!! Voici la copie de ce souhait : "Le conseil émet le voeu suivant : Que dans le plus bref délai le gouvernement dépose et le parlement vote un projet de loi interdisant, avec les sanctions nécessaires, la grève dans les services publics exploités par l ' Etat ou concédés (Postes, Télégraphes, Téléphones, Chemins de Fer, Transports en commun, Eau, Gaz, Electricité, Mines etc ).
Le maire qui a soutenu ce souhait s'appelait Marcel Bouluguet, il était propriétaire du terrain et de la maison qui sont devenus le Centre Culturel de Bouliac.

Le 7 août 1927, le Conseil décide qu'une ligne directe pour le téléphone sera établie entre Bouliac et Bordeaux.

Une nouvelle Poste à Bouliac ?

Le 9 septembre 1928, Le Conseil étudie le projet d'acquisition de la propriété Espagne préparé par le maire pour y transférer le bureau de Poste. Il a obtenu du propriétaire une option valable jusqu'à la fin du mois de septembre stipulant une promesse de vente pour la somme de 20 000 francs. Ce local a été déclaré acceptable après la visite d'un inspecteur de l'administration des Postes. En outre, Mme Germon, propriétaire du local actuel, demande 2400 francs par an pour le renouvellement du bail venant à expiration en juillet prochain, et il est impossible de trouver un autre local dans le bourg pour y installer un bureau de poste. En conséquence, le maire propose l'acquisition de la propriété Espagne au prix fixé (25 000 francs) qui permettrait à la commune par un emprunt amortissable en 30 ans de devenir propriétaire en portant au budget une dépense annuelle sensiblement équivalente au prix qu'il faudrait payer pour le renouvellement du bail du local actuel. Le Conseil décide, à l'unanimité, d'acquérir la propriété Espagne avec un paiement effectué au moyen d'un emprunt de 30 000 francs amortissable en 30 ans.

Le 29 juin 1929, le conseil apprend que l'emprunt de 30 000 francs est insuffisant car il faut prendre en charge les frais d'achat, de mutations, d'honoraires de notaire et de mise en état du local. en conséquence, le Conseil décide de réaliser un empruntde 35 000francs, remboursable en 30 ans consenti par la Fédération mutualiste du Sud-Ouest au taux d'intérêt de 6,25 %.
Que s'est-il passé dans les mois qui ont suivi ? Les archives sont muettes ! Ce que l'on sait, c'est que le
17 novembre 1929, le Conseil a autorisé le maire à signer avec l'administration des Postes le nouveau bail du Bureau de Postes.

Je me souviens ... (Jacqueline Vignau)

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Jacqueline est née en août 1941.
Sur cette photographie, prise en 1946, elle a donc 5 ans.
Elle a habité avec ses parents dans le logement à l'arrière de la Poste de Bouliac.
Elle a quitté Bouliac en 1949 à l'âge de 8 ans.
Vous la trouverez au deuxième rang, en deuxième position en partant de la droite.Elle a bien voulu me confier "des petits morceaux du quotidien", de son quotidien de petite fille.

 

 

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Jacqueline et son frère Jean-Noël, en octobre 1947

"J'ai vécu trois années à Bouliac après la guerre, mon père , Georges Feyrit, y avait été nommé "receveur-distributeur des postes"
le 21/09/1946 ; je me souviens de sa joie lorsqu'il apprit sa nomination ! (Né à Latresne, il avait vécu à Bouliac où sa mère était garde-barrière puis à Floirac où mes grands-parents sont enterrés. Mon père avait été nommé, pour son premier poste, à Cheviré-le-Rouge (Maine et Loire) quelques jours avant son départ à la guerre. J'y suis née ainsi que mon frère Jean-Noël. Mais le Maine et Loire n'était pas "son" pays !

A la fin de 1646, ma mère et moi avons débarqué à Bouliac pour préparer l'arrivée de notre camion de déménagement ...Quelle déception pour ma mère à notre arrivée : la maison attenante au bureau de poste était inhabitée depuis plusieurs années et de nombreux pigeons y logeaint ...Ma mère est partie à pied chez le maire qui habitait au bas de la côte, pour lui demander de bien vouloir faire nettoyer le local avant l'arrivée imminente de notre mobilier. Ce qui a été fait dans l'urgence, à la chaux. Ma mère m'avait laissée dans le jardin de la poste avec la consigne de n'en bouger sous aucun prétexte. Ne la voyant pas revenir, je me souviens de mon inquiétude... J'avais juste 5 ans.

 

 

Jacqueline, en 1948, dans la classe de Mme Lalanne, au premier rang en partant de la droite.

 

Dès notre arrivée, mon père nous fit inscrire à l'école, mon frère et moi. Je me souviens des enseignants : Aramon, Lalanne, Guilhem... Les heures passées à l'école me paraissaient longues, je regrettais mes copains du Maine et Loire !

L'épicière, près de la mairie, m'appelait pour me faire parler car mon accent angevin (ou plutôt, mon manque d'accent) l'amusait. Cela n'a pas duré, j'ai vite intégré l'accent bordelais.

Nos voisins étaient des gens charmants que mes parents et ma grand-mère appréciaient. Ils s'appelaient Thibeau, Serre, Rouzier... J'ai eu le bonheur, en août 2000, de retrouver Annie Thibeau.

Mon frère et moi avions une petite camarade : Betsy King dont le père était consul (ou vice-consul) des USA à Bordeaux. Il se déplaait en jeep et, lorsque les Bouliacais avaient besoin d'aller à Bordeaux, ils demandaient de l'aide à M. King ou à M. Brochard qui circulait avec un camion gazogène. Un matin, très tôt, mon père a vu Betsy arriver à, la poste en pyjama : elle cherchait mon frère npour jouer. Elle avait 3 ans et, mon frère n'avait pas 4 ans ! Mon père téléphona vite chez King : Betsy avait échappé à leur surveillance et avait traversé le village, seule, au petit matin...

Madame King avait organisé une "surprise-partie" pour un Noël et avait invité les enfants du village. Elle avait caché des papiers numérotés qui correspondaient à des jouets, dans le magnifique parc d'une maison superbe, au fond de la place de l'église. Les enfants gardaient le jouet découvert. J'avais hérité d'une corde à sauter. Un arbre de Noël gigantesque avait été dressé dans la maison où nous avions eu droit à un goûter. J'ai appris, en 2000, que Betsy était décédée lors d'un accident de voiture, aux USA, en 1995.

Notre grand plaisir, à nous, les enfants, était de "bader" les grosses cylindrées américaines qui stationnaient devant le restaurant "Grandvalet". Les Américains venaient à Bouliac car le restaurant (Saint James d'aujourd'hui) était déjà célèbre et, depuis le belvédère, au-dessus du "Balzer" (?) ils profitaient du point de vue exceptionnel : on pouvait voir les Landes. D'ailleurs, lors des grands incendies de 1949, il y avait toujours des Bordelais, longues-vues en main, pour regarder le terrible spectacle. La sécheresse et le manque de moyens avaient créé les ingrédients nécessaires à l'explosion de cette catastrophe humaine et écologique. Je me souviens d'avoir manifesté l'envie d'aller à la fête du Bas-Bouliac pour monter sur le manège. Ma mère m'avait vivement réprimandée :"On ne va pas jouer alors que des gens brûlent vifs dans les Landes !" Bouliac a d'ailleurs été privée d'eau à cette époque là ; mon frère et et moi allions faire la queue, chaque soir, devant la pompe publique pour remplir 2 seaux que mon père venait chercher ensuite. Je devais surveiller nos seaux pendant que mon frère allait prévenir notre père car il arrivait que l'eau sans surveillance soit "volée" ! Parfois, l'eau était coupée avant que notre tour arrive ! J'ai vu mon père se raser avec de l'eau de Vichy (à cette époque, on ne vendait aucune autre eau). Monsieur Grandvalet avait eu la gentillesse de nous proposer un peu d'eau lorsque nous en manquions vraiment. Je crois me souvenir qu'il avait une réserve pour son hôtel-restaurant.

Mon père avait gardé précieusement une "fillette" de vin liquoreux pour recevoir mon oncle qui revenait de 5 ans de captivité en Allemagne. Le jour "J", il avait mis le délicieux flacon dans un casier à bouteilles qu'il avait descendu au fond  du puits avec une corde. Pas d'eau dans ce puits (hélas !) mais un peu de fraîcheur à une époque sans glacière et, à plus forte raison, sans réfrigérateur. Lorsque le moment fut venu, il remonta le casier à bouteilles mais la "fillette" était restée au fond du puits ! (Les malles du casier étaient plus larges que la fiole de vin blanc). Quelle déception ! Avec un miroir, mon père projetait la lumière du soleil et apercevait la bouteille qu'il n'a jamais pu récupérer ! Elle y est encore mais le puits a été comblé.

Mon père, lors de sa tournée de facteur avait vu fonctionner une des premières moissonneuses-batteuses et, le dimanche qui a suivi, il nous a portés, mon frère et moi, sur son vélo (mon frère sur le cadre, moi sur le porte-bagages) pour aller voir fonctionner l'énorme machine. Il admirait les propriétaires (?) qui étaient jeunes, à l'affût des nouveautés, du progrès... ils avaient fait venir un nouveau fruit mi-pêche, mi-prune (des brugnons) et nous en avaient  donné quelques-uns pour goûter : un délice !

Les enfants de ce jeune agriculteur avaient été malades et mon père, stupéfait, avait vu les enfants jouer dehors malgré la fièvre : on leur avait administré des antibiotiques !

Je me souviens d'avoir été la fée, lors d'un bal masqué pour les enfants, dans une salle d'un café du village.

Je me rappelle avoir joué avec Nicole Guilhem, la fille des instituteurs. Un jour, grimpée sur ses épaules, je riais aux éclats car elle sautait et je ne pouvais pas lui dire d'arrêter tant je riais. J'ai fini par lui faire pipi dessus ! Ma mère s'est empressée de lui prêter un vêtement pendant qu'elle lavait et repassait la robe souillée. Je n'étais pas fière mais ma mère ne me fit aucun reproche.

Je me souviens aussi d'une bêtise que j'ai eu du mal à révéler. Les facteurs, dans le bureau de poste, accrochaient leurs sacoches dans un recoin. Mon père avait interdit de toucher à quoi que ce soit dans le bureau et, dans l'ensemble nous obéissions. Mais j'avais découvert que dans les sacs il y avait des clés. Je brûlais d'envie de savoir à quoi elles servaient. Comme je n'osais; pas demander ( mon père avait dit : "tout ce qui touche au bureau est sacré"), je décidais de prendre la clé et, pour la faire disparaître, je la jetai dans le poêle du bureau. Ainsi, je pensais bientôt savoir ce qu'elle ouvrait. Je n'allais pas tarder à l'apprendre. Mon père qui était généreux et bon se mit pourtant en colère d'une façon terrible. Il reprocha violemment au facteur concerné, d'^tre négligent, peu sérieux etc...Il était dans un tel état que je n'ai pas eu le courage d'avouer. Je n'ai donc rien dit mais ... que de remords ensuite !Je lui ai raconté ce qui s'était passé, un jour, alors qu'il était à la retraite, trente ans après ! Il a été surpris mais ne m'a fait aucun reproche; c'était trop tard.

Dans la maison Vettiner, il y avait deux énormes tortues qui m'intriguaient et j'étais heureuse quand elles s'approchaient du portail d'entrée.

Il y avait dans le village, un groupe de garçons que je redoutais lorsque j'allais chercher des fraises dans le jardin que mon père avait loué près d'un complexe sportif. Un jour, les garçons m'ont menacée avec leurs frondes et je reçus un caillou avec une telle violence que j'ai cru que mon oeil explosait...mamère me fit des compresses d'eau froide et j'en fus quitte pour la peur.

 

 

 

 

Je me souviens des petites bohémiennes qui avaient atterri à Bouliac pour quelques jours et racontaient des histoires venues d'ailleurs ; elles nous enseignaient de nouveaux jeux. J'étais très attirée par ces gamines.

 

 

 

Elles ressemblaient peut-être à ces trois bohémiennes photographiées à la fin du XIXème siècle !

 

Une petite camarade (?) qui habitait dans la rue qui mène à l'église m'avait demandé de passer la chercher pour aller à la messe. J'entendis des hurlements dans la rue : sa mère était furieuse car la fillette avait enfoncé son doigt dans une bouteille et ne pouvais pas le retirer. Cris, larmes...La mère attrapa vivement le doigt et projeta la bouteille à terre au risque de blesser la gamine, j'étais impressionnée...(ma mère aurait doucement savonné ma main prisonnière de la bouteille en tenant des propos rassurants).

Je me rappelle que pour la messe des Rameaux les enfants portaient des lauriers décorés de sucreries ("piments" en sucre) et nous étions fiers de promener nos arbustes chargés de friandises.

Une paire de "kneps"...de 2012

Mon oncle et ma tante nous gâtaient. Un jour, ils nous ont porté des chaussures à lanières en cuir ("kneps") et lorsque nous marchions, le cuir neuf laissait entendre un petit grincement agréable. C'était mieux que les galoches à semelles de bois renforcées de fers (des morceaux de boîtes de sardines découpées) pour éviter l'usure trop rapide du bois.

Le jour de mes 7 ans, ma grand-mère m'offrit un poupon que j'appelai, illico Bernard et me dit : "Tu as l'âge de raison ! Ce sera ton dernier jouet !" Par la suite, elle m'offrit chaque année, des couverts en argent pour constituer la ménagère de mon futur trousseau !!! J'aurais préféré un landeau de poupée. J'avais envie de ça comme il n'est pas possible d'avoir envie de quelque chose. Ma mère m'emmena aux "Nouvelles Galeries" de Bordeaux et me fit remarquer que le landau de poupée (il y en avait un, pas deux !) valait aussi cher que le landau de bébé !) Je n'ai jamais eu de landau pour ma poupée mais j'avais des camarades qui avaient des poupées et des landaus. Je me souviens de m'être beaucoup amusée avec l'ours en peluche d'une camarade : je l'habillais, le couchais, le promenais...souvenir délicieux !

En 1949, nous avons quitté Bordeaux pour les Basses-Pyrénées où mon père avait été nommé receveur à Portet...11 mois après notre arrivée à Portet, nous repartions en Gironde...Gironde sur Dropt très exactement où je me suis mariée...

Merci Jacqueline pour vos souvenirs de Bouliac ... et d'ailleurs

Je me souviens des receveurs de Bouliac : M.Dubernard (avant M. Feyrit) ; puis  M. Garde, M. Gerbaud, Mme Inaudière...qui furent mes voisins.