Le chemin de Salles et la côte neuve

 

La carte de Belleyme permet de suivre la description donnée par l'abbé Pareau.
Le chemin de Salles est tracé en jaune.


La carte topographique IGN au 1/25 000 permet de lire les modifications réalisées à la fin du 19ème siècle.
Le chemin de Salles est tracé en jaune.

Le chemin de Salles et la Cote Neuve vus par l'abbé Pareau en 1868

"En 1868, notre village arrivait au bas du coteau par une route qui n'était pas celle d'aujourd'hui. La descente qui se produit derrière la maison
BADE-PANCHAUD, à l'extrémité-Nord du bourg,  tournait à l'angle du bosquet PICHARD, et, longeant le mur de la terrasse, allait joindre, au domaine de l'Ange, propriété de M. Edouard Cruze, aujourd'hui de Madame Vve Sorbé, sa fille, le chemin que nous appelons VIEILLE COTE.
Ce chemin, autrement dit CHEMIN DE SALLES, venait aboutir, comme il y vient encore, du pont de Bouliac au canton de Lesparre. De ce carrefour, partait une autre route, dite la GUISQUETTE. Elle passait au pied du superbe ormeau que nous voyons encore debout , puis se bifurquait, se dirigeant à droite, sur la PATTE, à gauche, vers le pont de Bouliac; Cette branche, la plus longue des deux, défoncée, impraticable, divisait la propriété de l'ANGE. M. Edouard CRUZE, voulant unifier son domaine, acheta la Guisquette 50.000 fr. Cette somme fut affectée à la construction du chemin dit la COTE NEUVE, depuis l'angle du bosquet Pichard jusqu'à la route départementale.
50.000 francs ! Qu'on le veuille ou non, ce chiffre jette dans la rêverie , et porte à croire qu'on est en face d'une administratin peut-être inhabile. La vieille côte était incontestablement trop rapide. Sur une longueur de 700 mètres, elle présentait des pentes de huit et demi de neuf et demi pour cent. Mais avec 50 000 fr. que d'améliorations, que de rectifications ne peut-on pas faire ? Il semble qu'on peut voyager loin avec si belle monture. Et cependant on n'a fait que le chemin relativement court que nous connaissons. Ne pouvait-on vraiment rien éviter de ces énormes remblais, de ces folles tranchées, vaste abîme, où sont venus s'engloutir les beaux louis comptés par M. Cruze ?
Et depuis, que de dépenses faites sur cette route en murs de soutenement contre ces hauts talus qui s'éboulent tous les hivers !
La pente de la COTE NEUVE, plus douce que celle de l'ancienne, atteint cependant encore un maximum de 7 1/2 pour cent sur une longueur de 119 mètres."

La côte neuve a deux pères : M. Cruse et M. le baron Travot.

Le chemin de Salles avait deux ennemis : les éboulements et les charretiers. Tous les ans, les pluies ravinaient le chemin ou provoquaient des éboulements de terre très importants. Les charrettes surchargées défonçaient le revêtement de pierre gorgé d'eau avec leurs jantes ferrées. Le procès-verbal dressé le 23 novembre 1837 contre les charretiers du sieur Maingau, fermier du sieur Rouhier, illustre ces dégâts. Ils ont été verbalisés alors qu'ils étaient occupés à transporter du vin en commettant "de notables dommages" sur le chemin de salles. "Leurs voitures n'avaient point de mécanique...qui est un point d'enrayage " et, au lieu de suivre la chaussée, ils dirigeaint leurs voitures "sur les bordures et notamment dans le conduit du passage des eaux qu'ils avaient enfoncé de toute part.." En d'autres termes, pour ralentir leurs charrettes sans frein, ils plaçaient leurs roues dans le fossé chargé de recueillir les eaux de ruissellement !

Le 19 décembre 1829, 4 charretiers sont pris dans le chemin de Salles, dont 3 de Bouliac ; Ducourneau de La Tresne est chargé de 6 barriques. Le record de la surcharge pourrait bien revenir à Jazerau,charretier de Floirac: le 20 mai 1830, il était chargé de 70 à 80 quintaux alors que la limite était fixée à 20 quintaux.

Le chemin de Salles commençait au pied de la côte, au feu rouge donnant accès à la rocade rive droite ( le pont de Bouliac, à l'époque où le ruisseau la Jacotte passait sous la route départementale n° 10 conduisant à Latresne). C'est là que M. Corbet, agent de l'entreprise des voitures dites riveraines, demanda l'autorisation de faire stationner ses voitures. Le 25 mai 1839, le Conseil lui assigna "la partie de terrain qui est située au bas de la côte, près le pont, attenant la propriété de Sieur Grenier charpentier..." Ainsi, cette autorisation permet aux habitants "de se transporter à Bordeaux à toute heure de la journée, à un prix modique avec la plus grande facilité..."

Le chemin de Salles retient l'attention du conseil dans sa séance du 18 mai 1845. Il y est mentionné le forte déclivité de ce chemin variant de 5 à 15 1/2 % (!) et le constat que "les plus fortes pentes ... ne peuvent être franchies par les voitures que très difficilement et au moyen de chevaux de renfort à moins de courir des dangers ainsi que cela est déjà arrivé." Le maire proposait de réduire la pente à 6 à 7% "au moyen de fortes découpures dans les parties les plus saillantes et des remblais."

Le 5 juillet 1846, le maire informe le conseil que le projet proposé se révèle, après deux études indépendantes, impossible à réaliser sans empiéter sur les propriétés riveraines. Mais, comme ces propriétaires refusent de vendre à la commune les terrains nécessaires, la seule solution disponible serait de procéder à une expropriation. Après délibération, cette proposition est repoussée avec une majorité de 6 contre 4 et 2 abstentions.

Le coup d'envoi de la construction de la côte nouvelle est donné par M. Cruse qui demande, le 8 février 1863, l'autorisation de construire un pont sur le chemin rural de la Guisquette ( de la route départementale n° 10 au hameau de la Patte) qui sépare ses deux propriétés de l'Ange et de la Guisquette. Le conseil fixe une ligne séparative de 200,75 mètres matérialisée par des piquets.

Le 17 novembre 1863, le conseil prend connaissance d'une demande présentée "par plusieurs des propriétaires les plus imposés de la commune et autres habitants notables dans l'objet d'obtenir l'autorisation de faire établir à leurs frais un chemin ordinaire dit de la Guisquette qui conduit de la route départementale n° 110 au hameau de la Patte et au village de Bouliac, le dit chemin autrefois carrossable et aujourd'hui dans un tel état de dégradation qu'en toute saison il est inaccessible aux voitures servant de transport des personnes et qu'en temps pluvieux il n'est même pas accessible pour les piétons."
Le conseil admet le grand avantage de ce projet car la pente sur ce chemin ne s'élèverait qu'à dix et demi pour cent contre seize à dix-sept pour cent dans une partie notable de la côte de Salles. Il encourage donc les demandeurs et souhaite le succès de cette entreprise mais sans s'associer à la dépense liée à ces travaux. Il s'engage à solliciter le classement "au nombre des chemins vicinaux de la commune le chemin dit de la Guisquette qui conduit de la route départementale n° 10 au hameau de la Patte ou Canterrane avec son embranchement sur le canton de Lesparre."
La demande de classement est votée le
2 janvier 1864 et, le 13 septembre 1864, le conseil accepte l'offre de deux mille francs faite par M. Cruse, nouveau propriétaire de la commune, pour travaux de construction du chemin vicinal dit de la Guisquette.

Fin 1864, tout semble indiquer que l'on atteindra Bouliac, en venant de Floirac et de Bordeaux, par  un chemin qui montera en traversant le terrain occupé  actuellement par la Gendarmerie puis celui occupé par l'émetteur de télévision, pour déboucher à l'entrée actuelle du chemin de Salles.

Mais, tout n'est pas joué !!! Nouvel épisode le 6 janvier 1867: M. Cruse demande au conseil de voter une dépense de 2289,53 centimes jugée nécessaire pour réparer les dégâts qui se produisent le long du chemin de la Guisquette. Après une discussion approfondie, le conseil rappelle que les travaux réalisés sur ce chemin l'ont été aux frais des personnes intéressées et décide de rejeter la demande de M. Cruse en lui conseillant de laisser le terrain bordant le chemin de la Guisquette "prendre son assiette naturelle."

Le 30 mars 1867, le conseil examine "les prétentions de M. Cruse" et décide de confier la défense de la commune à M. l'avocat Battar du Barreau de Bordeaux.

Le 17 février 1868, le redressement du chemin de Salles revient sur la table du conseil. Le devis produit par les agents de l'administration fait apparaître une dépense de trente cinq mille francs et il n'est pas sûr que cette somme soit suffisante. De plus, cette rectification donnerait une voie de 700 mètres avec des pentes de neuf et demi et de 8,85% "dont les inconvénients seraient encore aggravés par deux courbes d'un court rayon, dont une très dangereuse." Le conseil décide, à l'unanimité moins une voix, "de renoncer à la rectification de Salles ...  et de porter toute son attention sur les travaux entrepris sur le chemin de la Guisquette qu'il importe de livrer à la circulation dans le moindre délai possible."

La proposition de M. Cruse, présentée au conseil  du 12 mars 1868, remet le chemin de la Guisquette à l'étude. En effet, il propose à la commune une somme de trente cinq mille francs et une autre somme "égale au montant des souscriptions qui ont été faites par divers propriétaires pour la mise en état d'un chemin dit de la Guisquette ... les dites souscriptions s'élevant de quatorze à quinze mille francs environ." Il s'engage également "à fournir à la commune les terrains nécessaires pour continuer le chemin de Crabot jusqu'au ruisseau qui sépare la commune de Bouliac de celle de Floirac et au chemin longeant le ruisseau et ce sur une largeur de deux mètres."  Enfin il renonce à la demande en dommages et intérêts contre la commune pour les travaux exécuter sur le chemin de la Guiquette et à réclamer à la commune les deux mille francs qu'il a versés pour l'exécution d'un mur de soutènement sur le chemin de la Guisquette. En contrepartie, la commune cède le chemin de la Guisquette à M. Cruse.

Le sort de la Guisquette est ainsi réglé le 12 mars 1868 : il appartient à M. Cruse. La rectification du chemin de Salles a été abandonnée le 17 février 1868.

Que va faire le Baron Travot?  "... par suite de la générosité patriotique de M. le Baron Travot et de M. Jurine son gendre qui ont concédé gratuitement à la commun une étendue très considérable de terrain (1), il est devenu facile de construire une voie nouvelle qui quittera pour ne plus s'en rapprocher la route de Salles précisément au point où commence la pente qui rend une modification nécessaire et qui aboutira sur le plateau aux portes du village ... la pente n'atteindra qu'un maximum de sept et demi pour cent et seulement sur une longueur de cent-dix-neuf mètres, ... la dépense ... sera largement couverte par la somme que M. Cruse s'est engagé à payer pour devenir propriétaire du chemin de la Guisquette." Le conseil s'engage à faire construire ce nouveau chemin dans un court délai (une année à dater du jour où la vente du chemin de la Guisquette sera autorisée) pour faire "cesser immédiatement l'opposition que quelques personnes font à l'aliénation du chemin de la Guisquette." Toujours pour faire cesser cette opposition, "il s'engage à faire rembourser chacune des personnes qui ont souscrit pour la création du chemin de la Guisquette le montant de sa souscription."

(1) un hectare environ

Mais, ce n'est pas fini !!! Les opposants au projet n'ont pas dit leur dernier mot. Le 22 mai 1868, le conseil prend connaissance (1) d'une protestation, déposée à la mairie le 4 mai 1868, au nom de 24 personnes qui s'opposent au déclassement et à la vente du chemin de la Guisquette, (2) d'une déclaration écrite par laquelle sept des 24 signataires se désistent de leur opposition, (3) "d'une demande adressée à M. le Préfet par d'anciens souscripteurs pour la construction du chemin de la Guisquette appuyée par un grand nombre des habitants de la commune les plus considérables soit par les impôts qu'ils paient, soit par leurs lumières, soit par la juste influence qu'ils exercent généralement sur toutes les affaires communales."
Le conseil souligne que cette protestation n'est justifiée par aucun argument sérieux et ajoute " on ne peut voir dans cet acte que la constatation d'une lutte entre un intérêt privé insignifiant et des intérêts généraux de la plus haute importance pour la commune." Puis, il se livre à une démolition en règle du contenu de cette protestation, démolition qui va  jusqu'à l'examen des impôts payés par les 17 signataires opposants (le total est de 988,75 francs contre  7600 francs pour 17 contribuables qui approuvent la vente du chemin) et termine par une remarque qui en dit long :  les dix-sept signataires visés habitent au hameau de la Patte ou dans son voisinage !

Le 11 mars 1968, M. Cruse fit une soumission en vue d'obtenir l'aliénation à son profit du chemin vicinal de la Guisquette, soumission approuvée par le préfet le 9 juillet 1868; il devint  ainsi définitivement propriétaire de ce chemin.

Le 5 août 1868, M. Bertrand Anizan est déclaré adjudicataire des travaux de construction du chemin vicinal n° 5, d'une largeur de 7,50 mètres, moyennant un rabais de treize centimes par franc; le 28 octobre 1868, par un acte passé devant notaire, il constitue  MM. Compagnon et Fondadouze ses fondés de pouvoir pour la construction de ce chemin

Le 16 août 1868, la côte neuve est en cours de construction;  M. Jurine, en accord avec son beau-père, informe le conseil qu'il cède le terrain nécessaire pour le chemin dans une pièce de terre  dite les carreaux, dépendante de leurs propriétés et qu'il recevrait en échange, à étendue égale, ... le chemin rural qui longe la terrasse de la propriété dont M. et Mme Abria et Levif ont hérité récemment de Mme Vve Sermensan. La proposition est acceptée à l'unanimité.

Le 15 avril 1869, le conseil prend connaissance de la demande de résiliation de la construction du chemin présentée par M. Anizan. C'est M. Pierre Aubarède qui terminera les travaux.

Les travaux avancent. Le 13 février 1870, le maire fait le point de la situation et souligne la qualité des travaux réalisés ; "il rappelle au conseil les voeux persistants de la population qui aspire à être mise dans le plus bref délai possible en jouissance de cette belle voie de communication."

Le 4 décembre 1870, le nouveau maire M. Jurine, nommé par le préfet le 23 octobre 1870, doit faire face à des difficultés nouvelles. Il  souligne les graves dégradations subies par le chemin avec d'énormes éboulements sur ses vignes. "Dans son opinion, tous les efforts et tous les frais que l'on pourra faire en vue de conserver le chemin sur la place qu'il occupe seront absolument inefficaces..." Il propose un nouveau tracé sur une longueur de 265 mètres par une emprise de 5 mètres de largeur sur la propriété, du côté droit en descendant, "de sorte que le caniveau qui aujourd'hui se trouve à droite en descendant deviendra le caniveau de gauche; sur les 5 mètres pris dans la propriété riveraine, 4 mètres formeront la chaussée et le 5ème mètre recevra le caniveau de droite..." et ajoute que le propriétaire riverain est d'accord.

Une "discussion très approndie" se déroule alors et le maire, pour y mettre fin, s'engage formellement devant le conseil à prendre en charge tous les problèmes qui pourraient se présenter si son projet est adopté, engagement qui sera garanti par sa signature au bas de la délibération du conseil. Le vote donne une voix contre (M. Peccadeau) et une abstention (M. Papon).

Le 5 janvier 1871, le conseil est informé qu'il a mis en régie les travaux à réaliser sur le chemin car il a renoncé à l'adjudication publique pour venir en aide aux cultivateurs : en effet, "l'intensité du froid ayant interrompu tout travail agricole dans la commune, il lui avait paru urgent de venir en aide aux cultivateurs en leur ouvrant sans délai un chantier communal." Voilà une sage décision qui a dû échapper à la vigilance de l'abbé Pareau ! Mais, "il était protestant " !!! Les conseillers municipaux ont été plus généreux que l'abbé. Lisez : "Sur la proposition de M. l'adjoint, le conseil vote des remerciements à M. Jurine pour les bons soins qu'il a donnés à l'administration de la commune pendant la durée de ses fonctions."

Le 14 août 1892, le maire "propose la construction d'un kiosque en bas de la côte de Salles à la station de la correspondance des Tramways et Omnibus de Bordeaux. Le conseil vote une somme de 25 franc et décide l'organisation d'une souscription pour couvrir le reste des frais."

Le 23 octobre 1892, le maire informe le conseil que la souscription décidée le 14 août "a produit ...236 francs" et que l'architecte a proposé un plan et un devis à titre gracieux. Mais ce devis dépasse de 199 francs la somme disponible pour ce kiosque !

Le 20 novembre 1892, "LeConseil décide que le devis du kiosque sera modifié de manière à ce que le prix de sa construction ne dépasse pas trois cents francs, non compris la fourniture du bois  qui ne sera pas à la charge de l'entrepreneur. MM. Grenier et Serre établiront leur prix sur un devis identique et le travail sera donné à celui des deux qui demandera le moins cher. Les bancs extérieurs seront supprimés et la couverture sera en tuile de Marseille."

Le chemin de Salles en 2009

Le début du chemin de Salles : à gauche, l'école; à droite le centre de télévision.

L'entrée du centre de télévision.

Jusqu'en 1870, c'était un étroit sentier pour les charrettes descendant vers le Pont de Bouliac

Le début de la forte pente qui mène au Pont de Bouliac.

Dans la descente, à droite, un portail donne accès à la Gendarmerie.

Jusqu'en 1870, certains charretiers freinaient leur véhicule, lourdement chargé, en plaçant les roues de droite dans le fossé qui recueillait les eaux de pluie !

La pente atteignait 15 % sur cette partie ! On comprend pourquoi les freins des charrettes étaient souvent insuffisants.

A gauche, on aperçoit le début de la nouvelle côte; à droite, le chemin de Salles continuait vers le Pont
 de Bouliac

Le chemin de Salles vu en montant vers le bourg de Bouliac

Le chemin de Salles vue en montée vers l'école.

Le Pont de Bouliac

Le Pont de Bouliac désignait autrefois un hameau d'une dizaine de maisons distribuées sur la droite et la gauche de la route Floirac-Latresne. C'était un carrefour formé par 3 voies : la route Floirac-Latresne, le chemin de Vimeney et la côte de Salles. Le pont ,qui a donné son nom à ce hameau, franchissait le ruisseau La Jacotte à la limite de la commune de Floirac. Il a disparu avec le percement de la rocade rive-droite dans les années 80.

Le Pont de bouliac en 2006

 

La photographie ci-dessous, amicalement offerte par Michel Costa, est celle de la belle maison située juste après le pont, à gauche en allant vers Latresne. Depuis 2010, elle a laissé la place à l'établissement Chronodrive. Aussitôt après, sur la gauche, s'ouvrait le portail du château de Bouliac, lui aussi démoli pour construire l'entrée de la Gendarmerie actuelle.

Sur la photographie ci-dessous, on peut deviner la maison remplacée par le magasin Chronodrive, le panneau indicateur placé à l'entrée de la côte de Salles.

Le Pont de Bouliac en 2011

Une transformation totale

L'ancien Pont de Bouliac va disparaître et se transformer en un giratoire réalisé par la CUB. Les modifications , qui ont débuté en octobre 2011, devraient être terminés
en avril 2012.

Le plan ci-dessous permet de visualiser l'importance des travaux à réaliser.